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Maniema : Quatre agents de Namoya Mining enlevés par les hommes armés
Femme
- Sécurité
- Samedi 27 juillet 2019 - 17:22
Les hommes armés identifiés comme membres de la milice Malaika ont enlevé vendredi 26 juillet 2019, quatre agents de la société Namoya Mining, une filiale de Banro Corporation, de droit canadien, à Salamabila et Kitindi, dans le territoire de Kabambare.
Parmi les agents enlevés figurent un zimbabwéen et un sud-africain, selon les sources locales. Ce samedi, l’armée a annoncé l’arrestation de certains présumés kidnappeurs.
« Les FARDC ont mis la main sur trois personnes proches de Sheikh Hassan (Ndlr : dirigeant de la milice Malaika) présumés planificateurs de l'enlèvement de 4 agents de Banro entre Salamabila et Kitindi. Les 3 suspects sont très proches du mouvement Maï-Maï Malaika dirigé par Sheikh Assani », a déclaré le capitaine Dieudonné Kasereka, porte-parole militaire de l'opération Sukola 2 au Sud-Kivu.
Namoya Mining qui exploite de l’Or au Maniema avait alerté le 27 juin dernier sur la situation sécuritaire précaire à Salamabila. Une équipe de cette société s'était entretenue la veille avec Auguy Musafiri, gouverneur du Maniema pour solliciter des garanties de sécurité de ses travailleurs et de son usine.
« Vers la fin de l’année 2018, l’usine a connu un arrêt pendant plus ou moins quatre mois, mais la société avait pris ses responsabilités via des crédits afin de garantir le bien-être de ses travailleurs. Parmi les responsables que composent la famille Namoya Mining, il y a des cadres aussi bien Congolais qu’expatriés qui se battent pour garantir la production, sauver les emplois et sécuriser l’entreprise », avait expliqué à ACTUALITE.CD Rudy Cornet, responsable du département Risque de la Société Namoya Mining.
Depuis près de trois ans, le sud de la province du Maniema est en proie à l'insécurité causée par la milice Maï-Maï Malaïka du Chef de Guerre Cheik Hassan Huzaifa Mitende. La communauté locale accuse la société Namoya Mining de ne pas respecter les clauses du cahier de charge. En avril dernier, un forum de paix avait été organisé pour tenter de pacifier la zone.
Justin Mwamba
