Modeste Bahati Lukwebo, président de l’AFDC, a porté plainte contre Mwilanya Wilondja Néhémie coordonnateur du Front Commun pour le Congo (FCC) auprès du procureur général près la Cour de Cassation.
« Il est clairement établi que par des intimidations et des promesses multiples, le coordonnateur du Front Commun pour le Congo (FCC), M. Mwilanya Wilondja Néhémie s’est livré au débauchage des incriminés en leur offrant des espaces dans un hôtel 5 étoiles de la place. Ce qui est une forme de corruption », a écrit Bahati Lukwebo dans sa plainte.
Sa plainte porte également sur « abus de pouvoir et menaces : « plus particulièrement le Coordonnateur du FCC M. Mwilanya Wilondja Néhémie s’autorise de demander au regroupement AFDC-A de limoger son président, pourtant régulièrement élu et sur papier en-tête du FCC adresse un ultimatum de 7 jours aux précités sous peine de perdre leurs positons. Je rappelle que le FCC, fait privé, n’a pas de personnalité juridique et sa charte ne prévoit aucune sanction à l’égard des membres du FCC ca ne disposant pas d’un règlement intérieur ».
Il ajoute que les sanctions de suspension et de radiation ne reposent sur aucun fondement juridique.
Modeste Bahati Lukwebo avait dénoncé la veille « les méthodes staliniennes du FCC » et avait brandit la menace des poursuites judiciaires contre ses animateurs qui s’adonnent au débauchage au mépris de la charte de la famille politique de Joseph Kabila.
« Les intimidations, les menaces sécuritaires et mêmes les atteintes à l’intégrité physique de nous qui sommes légalistes ne nous détourneront pas de nos objectifs et c’est ce qui nous emmené à confirmer notre candidature à la tête du sénat », avait-il déclaré.
Au cours d’une conférence de presse tenue ce mardi 16 juillet au Sénat, il avait rappelle qu’à l’issue du scrutin du 30 décembre, l’AFDC-A est l’une de deux organisations politiques ayant franchi le seuil de 1000 000 de suffrages exprimés en sa faveur, soit exactement 1 243 326.
Fonseca Mansianga