Un plan d’éradication des groupes armés étrangers en discussion entre la MONUSCO, la RDC et ses voisins

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L’insécurité en RDC est également et surtout le fait des groupes armés étrangers, un plan de leur éradication totale est en train d’être discuté avec la MONUSCO et les pays voisins concernés, a déclaré Félix Tshisekedi au cours de son message à la nation à l’occasion de la commémoration du 59e anniversaire de l’indépendance.

La position de Félix Tshisekedi par rapport à la mission onusienne tranche avec celle de son prédécesseur. Dans son discours à l’ONU en septembre 2018, Joseph Kabila jugeait « mitigés » les résultats de la Monusco et demandait « le début effectif et substantiel de retrait des forces multilatérales », installées depuis près de 20 ans en RDC.

« Selon les renseignements en notre possession, les ADF se sont inscrits dans cette logique terroriste prônée par l’Etat Islamique. Oui, je confirme que les ADF sont un mouvement terroriste, islamiste, dangereux à la fois pour nous Congolais mais également pour toute la région parce qu’il y a comme une sorte de syndicat du crime terroriste avec les Shebab et les Boko Haram qui ne sont pas très loin, ça c’est clair. Et nous avons l’appui des Etats-Unis mais également de toutes les nations qui forment l’organisation internationale contre le terrorisme. Le Congo en fait partie depuis mon passage à Washington parce que j’avais demandé la solidarité de toutes ces nations qui font face au terrorisme », avait précédemment déclaré Félix Tshisekedi.

Le Conseil de sécurité avait prolongé à l’unanimité jusqu’au 20 décembre le mandat de sa force de paix Monusco en RDC, dont le budget annuel est d’environ 1,11 milliard de dollars américains. Le plafond des effectifs autorisés pour la Monusco reste à 16.215 militaires, 660 observateurs militaires, 391 policiers et 1.050 policiers spécialisés.