Les agents de l’Agence Congolaise de Presse (ACP) ont manifesté, ce mercredi 26 juin, devant le Palais de justice, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, pour protester contre la vente d’une partie de la concession abritant le siège national de ce média.
Le procès opposant l’ACP à Jean Panzu Boaz a commencé depuis le 28 novembre 2018. Après avoir perdu au premier degré, l’agence de presse avait contesté le jugement et la première audience à la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe était programmée pour ce mercredi. L’affaire est envoyée au 24 juillet pour la mise en état.
« Nous avons toutes les pièces qui font foi partant de l’acte de vente au certificat d’enregistrement. Jean Panzu Boaz possède également un certificat d’enregistrement qui date de 2017, qui est tout récent », a dit à ACTUALITE.CD Me Jacques Iyalu, avocat de l’ACP.
Les agents de l’ACP en appel à l’intervention du chef de l’Etat.
« Nous pensons que c’est un coup monté par des spoliateurs. Nous sommes-là depuis 1973, nous n’avons jamais vu quelqu'un revendiquer cette propriété. C’est un réseau mafieux. Nous disons non à la spoliation. Nous demandons au chef de l’Etat qui combat les antivaleurs pour sécuriser ce patrimoine de l’Etat. Nous ne pouvons pas céder ne serait-ce qu’un centimètre de cette concession », a ajouté Séraphin Ntikala, président de la délégation syndicale de l’ACP.
Un autre procès est ouvert au pénal à l’initiative de l’ACP pour faux et usage de faux contre Jean Panzu Boaz. Deux audiences ont déjà eu lieu à cet effet.
L’ACP a été fondée en 1960. C’est en 1967 qu’elle avait obtenu le statut d’établissement public à caractère technique, administratif et commercial doté de la personnalité juridique avant devenir une entreprise publique sur base d’une ordonnance de 1981.
Thérèse Ntumba