Un policier a été tué, mercredi 28 février dans la soirée, au cours d’une attaque des hommes armés contre un autre centre de traitement d’Ebola (CTE), dans la ville de Butembo. Les assaillants ont incendié le centre qui hébergeait une trentaine de malades, selon la police.
Le colonel Richard Mbambi, commandant de la police à Butembo, indique que le policier tué était commis à la protection du CTE, érigé dans la concession de l'Institut des techniques agricoles et vétérinaires (ITAV), au quartier Lumumba, dans la commune de Kimemi, et affecté auprès de l'organisation Médecins sans frontières (MSF).
"C'est un indicateur pour répondre à ceux qui accusent faussement les autorités de n'avoir pas pris les dispositions pour protéger les CTE. Nous avons perdu un vaillant policier, parmi les membres de la section y affectés. Nos enquêtes se poursuivent pour identifier les auteurs dont l'identité demeure floue", a déclaré le colonel Richard Bambi.
Les autorités policières attribuent l’attaque aux miliciens Maï-Maï Mazembe. Elles rapportent aussi plusieurs dégâts matériels, à savoir un véhicule, sept motos et un groupe électrogène incendiés.
Un autre CTE, érigé dans la concession de la communauté protestante à Kirimavolo, au quartier Katwa, dans la commune de Mususa, et géré par l’Ong Médecins sans frontières (MSF), a été incendié il y a trois jours par des miliciens Maï-Maï, selon les autorités de Butembo.
Claude Sengenya