Le président de la République, Félix Tshisekedi, a dit, mercredi 27 février, qu’il a exprimé à Kalev Mutond, administrateur général de l’Agence nationale des renseignements (ANR), son souhait « d’humaniser » ce service d’intelligence au pays.
C’est lors de sa première réunion de prise de contact avec le Conseil supérieur de la défense que Tshisekedi a transmis aux services de sécurité son souhait pour notamment éviter « les arrestations arbitraires des citoyens ».
« Il n’y aura plus des répressions au Congo pour les opinions politiques. J’ai été très clair lorsque j’ai tenu la première réunion du Conseil supérieur de la défense, l’administrateur général de l’ANR y avait été convié Je lui avais très clairement dit que je voulais humaniser les services des renseignements. On ne peut plus avoir les services des renseignements qui sont une police politique pour mettre les gens dans les cachots qui ne sont pas d’ailleurs aux conditions standards et puis de manière arbitraire, ça c’est fini », a affirmé Félix Tshisekedi devant les Congolais à Windhoek (Namibie).
Le chef de l’Etat veut laisser champ libre aux critiques.
« On ne va pas arrêter les citoyens congolais parce qu’ils ont critiqué le président de la République. Je ne suis pas Dieu le père, même Dieu le père, il y a des gens qui l’insultent. Je suis un individu comme tout le monde, j’ai été élu par mes compatriotes », a-t-il expliqué.
Tshisekedi a donné des instructions pour la fermeture des cachots de l’ANR afin « qu’on ne puisse plus retenir des individus dans ces endroits uniquement à cause de leurs opinions politiques ».
Patrick Maki