Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) dit avoir documenté 574 cas de violation des droits de l’homme pour le mois de janvier 2019 en RDC.
Dans un rapport publié ce mercredi 27 février, le BCNUDH constate que ce nombre est relativement stable par rapport aux mois de novembre et décembre 2018, où 538 et 604 violations ont été enregistrées. Il note par ailleurs, que ce sont les agents de l’Etat qui sont en grande partie responsables de ces actes.
« Sur l’ensemble du territoire, les agents de l’Etat sont responsables de 73% des violations documentées, dont les exécutions extrajudiciaires de 47 personnes, parmi lesquelles au moins sept femmes, tandis que 27% ont été perpétrées par les combattants des groupes armés, dont les exécutions sommaires de 89 civils dont au moins 36 femmes », dit le rapport du BCNUDH.
Toujours en rapport avec ce nombre de 574 violations documentées, le BCNUDH souligne que 70% ont été commis dans les provinces affectées par les conflits armés soit un total de 401 violations. Il s’agit de la province du Nord-Kivu, la plus affectée avec 187 violations, suivie du Kasaï 62 violations et du sud Kivu 40 violations.
Dans les provinces non affectées par les conflits armés, seulement 173 violations ont été enregistrées soit 30% du nombre total. Les agents de la Police Nationale Congolaise (PNC) sont, selon le BCNUDH, les principaux responsables de ces violations. Il s’agit des provinces du Haut-Katanga, Equateur, Tshopo et Kongo central.
Japhet Toko