RDC : La nouvelle Maison Schengen mettra un accent sur le confort du demandeur de visa, tout se passera sur rendez-vous

Maison Schengen

Philippe Bronchain, chargé d’affaires a.i du Royaume de Belgique et François Beya Kasonga, conseiller spécial de Félix Tshisekedi en matière de sécurité, ont signé vendredi l’accord sur la réouverture de la Maison Schengen fermée depuis 13 mois. Après le travail de la commission technique entre les deux parties, plusieurs points ont été soulignés dont le confort du demandeur du visa.

"Ce qui est important c'est que parmi les modifications qu'on va apporter, c'est que dorénavant, on va travailler sur base des rendez-vous. Et ça c'est un point qui est important, parce que jusqu'à présent il n'y avait pas de mécanisme de rendez-vous , ce qui parfois posait une série de frustrations parce que vous pouviez arriver à la maison Schengen et d'attendre pendant trois heures ou quatre heures avant de pouvoir être reçu", a déclaré le chargé d’affaires a.i du Royaume de Belgique.

Philippe Bronchain promet le confort dans la procédure des délivrances des visas Schengen qui, d'après lui, devrait interpeller la RDC à faire de même en Europe.

« Nous allons essayer d'augmenter bien évidemment le confort et la qualité de la réception des demandes des visas que nous aurons, de la même manière également nous attendons de la partie congolaise une série d'éléments dans la délivrance des visas qui peuvent s'opérer en Europe. Donc ça c'est aussi évidemment un point important pour nous. On est évidemment enchanté de cette signature parce que ça va permettre de nouveau au citoyen congolais de recirculer librement entre nos pays et pour nous c'est  quelque chose évidemment de très important en terme de contacts, des liens mais aussi de pouvoir se nourrir, d'une part, entre l'Union européenne, et d'autre part la RDC. Donc c'est une excellente nouvelle », ajoute-t-il.

La nouvelle Maison Schengen et ses activités vont être mieux encadrées par les deux parties d’où la mise un place d’un comité de pilotage.

« A l'occasion des élections du 30 décembre, il y a eu une volonté de changement qui s'est mise en place. On constate aujourd'hui que nous avons un ensemble des relations qui se remettent, des gestes qui ont été posés à l'égard de la communauté internationale, également à l'égard des pays de l'Union européenne et puis particulièrement des pays de l'espace Schengen », a t-il ajouté.