Plusieurs policiers sont déployés, ce vendredi 8 février, aux abords du site universitaire de l’Université de Kisangani (UNIKIS), au lendemain d’une manifestation des étudiants qui exigeaient la libération de deux de leurs arrêtés par la police à cause de leur présumée implication dans le meurtre d’une personne, mercredi, à proximité de l’université.
Une cinquantaine de policiers munis notamment des boucliers, et appuyés par des militaires armés, sont visibles le long de la grande artère qui passe devant le bâtiment administratif pour l’aéroport de Simisimi.
Les carcasses des motos et trois jeeps brûlées jeudi sont encore visibles devant le bâtiment administratif. Les activités académiques sont totalement paralysées. Une psychose règne à l’UNIKIS, a constaté le reporter d’ACTUALITE.CD.
Ernest Mukuli, depuis Kisangani