La Police nationale congolaise (PNC) a présenté, ce lundi 28 janvier 2019, sept bandes de « terroristes », auteurs notamment de kidnapping à Kinshasa. Ces présumés malfaiteurs au nombre de 19, parmi lesquels 2 femmes, avaient planifié, selon la police, une attaque contre le marché de la Liberté, dans la commune de Masina.
Ces malfrats présumés forment un mouvement dénommé « Koko », composé de 4 individus dont l’un âgé de 19 ans habite la commune de N’djili. Il est arrivé en provenance de la cité de Kole (Sankuru) depuis huit mois, selon la police. Avec 251 cocktails molotov, 4 pneus usés, un bâton parsemé des clous et deux couteaux, accuse le groupe d’avoir préparé une attaque contre le marché de la Liberté, le 21 janvier 2019 dans la soirée.
Un sous-commissaire adjoint de la police du commissariat de Masina 1 est impliqué aussi dans le coup. Il avait été arrêté auparavant par la police et transféré à l’auditorat militaire. Il est accusé d’enlèvement, extorsion des fonds et objets de valeur auprès des passagères à bord de leur taxi.
Une victime d’attaque de ces brigands dont l’œil est crevé a témoigné à la police ce qui suit :
« Ils m’avaient pris pour une course du rond-point Victoire à Limete, le 31 décembre vers minuit. Arrivé à leur destination, il y avait un groupe de gens qui nous attendait. J’ai reçu un coup de machette sur mon visage, ce qui a crevé mon œil droit ensuite ils m’ont ravi le téléphone, l’argent et tous les biens que j’avais. J’ai porté plainte le lendemain auprès de la police. Je souhaite que l’Etat s’occupe d’eux car les laisser libres c’est exposer la population au danger », a expliqué Kalombo wa Kalombo Eddie.
Le commissaire provincial de la police à Kinshasa, le général Sylvano Kasongo, appelle les victimes d’attaques et de kidnapping de la part de ces gangs à porter plainte.
Prisca Lokale