Marie-Josée Ifoku, candidate à la présidentielle, affirme qu’elle a été empêchée de quitter le territoire congolais. Elle devrait se rendre, ce mardi, à Brazzaville. Elle en a été interdite faute d’une autorisation préalable.
« On m’a empêché de sortir. On m’a demandé une autorisation de sortie. J’étais à Brazzaville juste avant de poser ma candidature. On ne m’a jamais demandé un document quelconque. Dans les discussions, ils m’ont retourné mon passeport, mais pas le laissez-passer. Ils m’ont demandé de venir avec une autorisation », a-t-elle dit à ACTUALITE.CD
Elle rapporte également que son conseiller politique a été arrêté dans la foulée.
« Le conseiller qui était là avant que je n’arrive essayait de démontrer que je n’avais pas besoin d’une autorisation de sortie. Il y a eu une discussion entre lui et la Direction Générale de Migration. Jusqu’à maintenant, je n’ai pas une réponse claire. Le DG de la DGM m’a dit hier soir qu’il (conseiller) avait un dossier au parquet. Subitement, on commence à avoir des dossiers au parquet. Au moment où je vous parle, on m’a dit qu’il est dans un cachot à la DGM », a t-elle ajouté.
Ce matin, elle a envoyé des avocats à la DGM pour faire le suivi de ce cas.
Marie-Josée Ifoku est la seule femme candidate à la présidentielle de décembre 2018. Dans ses sorties médiatiques, elle s’est opposée notamment à la machine à voter et a exigé, comme les leaders de l’opposition, que les personnes enrôlées sans que leurs empreintes digitales ne soient prélevées soient écartées du fichier électoral.