Quatre militants du mouvement citoyen Lucha ont été interpellés par la police ce lundi 3 septembre 2018 pour “destruction méchante” à Goma (Nord-Kivu), lors de la marche contre la machine à voter.
Ces militants sont accusés d’avoir cassé le pare-brise du véhicule du commandant de la police ville de Goma.
"Je viens d’arrêter au moins 4 personnes pour destruction méchante. Le matin on s’est réveillé, on a vu des tracts sur terrain qui appellent à une marche contre la machine à voter. Du fait qu’ils n’ont pas été autorisés, ils n’ont pas informé, on les a gérés jusqu’au rond-point BDEGL où ils sont devenus trop agressifs jusqu’à ce qu’ils ont détruit ma jeep privée. Et là, je les interpelle pour destruction méchante et ils seront conduits au parquet et attendre leur jugement", a dit le colonel Alain Alisa Job, commandant de la police en ville de Goma.
Le maire de Goma, Timothée Mwisa Kense accuse Lucha de vouloir déstabiliser la rentrée scolaire intervenue ce lundi 3 septembre au pays.
“Je crois que ces gens voulaient saboter la rentrée des classes pour nos enfants et on ne pouvait pas les laisser marcher en cette date”, a-t-il dit à ACTUALITE.CD.
Vendredi dernier, les partis politiques et associations soutenant la candidature de Moïse Katumbi à la présidentielle du 23 décembre prochain avaient pourtant organisé une marche pacifique dans à Goma pour exiger notamment les élections crédibles et inclusives ainsi que le retour de Moise Katumbi au pays.
Jonathan Kombi