Ecroulement d’un silo à Kinshasa : Le bilan varie entre 1 et 3 morts, selon des sources

Le bilan diverge après l’écroulement d’un silo de l’usine de la société GBT ce mardi 28 août 2018 et qui a détruit le centre de santé catholique Moyi Mwa Tongo, situé à la 4e rue Limete, à Kinshasa. Pas de bilan officiel, jusque-là mais certaines sources  parlent d’un mort et d’un blessé grave tandis que d’autres avancent un bilan de trois morts et plusieurs blessés.

Deux entreprises et un centre de santé catholique Moyi Mwa Tongo ont été touchés par cet accident. Situé derrière cette usine de production de farine de froment, le bâtiment abritant les services de radiologie, d’imagerie médicale et autres services est en grande partie détruit.

"Chez nous il n’y a presque pas eu des victimes. On a effectué  après cet accident un appel nominal de tous ceux qui étaient présent et tous étaient là. Par contre dans l’autre entreprise c’est-à-dire chez Congo Prosper, nous avons sorti trois corps qui ont été acheminé à la morgue. Nous avons encore plusieurs personnes portées disparues qui doivent être sous les décombres. Le bilan risque d’être plus lourd qu’on ne le croit parce que l’accident s’est produit à une heure de pointe", a indiqué un agent centre de santé catholique Moyi Mwa Tongo.

Le bilan de trois morts et plusieurs blessés est corroboré par un officier de la police trouvé sur place mais qui a requis l’anonymat. Les victimes, selon la même source, étaient dans un autre bâtiment de l’entreprise Congo prospère qui fabrique des serviettes en plastiques. Un autre travailleur de la société FAD Congo confirme également le même bilan.

"On est toujours en conflit avec eux (Ndlr: FAD Congo, propriétaire de silo qui s’est écroulé). Quand ils ont débuté la construction de ce silo, on a prévenu tout le monde. Aujourd’hui le mal est arrivé", a dit à ACTUALITE.CD un membre de la direction de l’hôpital du centre de santé Moyi Mwa Tongo.

La police a empêché la presse de s’introduire dans l’enceinte  de l’entreprise FAD Congo, propriétaire de silo qui s’est écroulé. Interrogé, le général Sylvano Kasongo, commissaire provincial de la police à Kinshasa a affirmé qu’il est normal de ne pas laisser à la presse entrer dans cette entreprise pour prendre des informations. Plusieurs autorités dont le bourgmestre de la commune de Limete étaient arrivées sur le lieu.

Willy Akonda Lomanga