Le ministère de la santé indique que parmi les personnes ayant été en contact avec les cas positifs de la maladie à virus Ebola dans la province du Nord-Kivu, 41 se trouvent dans une zone rouge à laquelle les équipes de surveillance n’ont pas accès en raison de la situation sécuritaire.
<em>« Sur ces 41 contacts, 15 ont pu voyager jusqu’à Beni pour faciliter leur suivi et l’organisation de leur vaccination. Pour les autres contacts restés en zone rouge, les infirmiers titulaires du centre de santé sur place travaillent avec les relais communautaires pour assurer leur suivi et transmettent les données chaque jour à la coordination par téléphone »,</em> dit le ministère de la santé qui ne précise par l’endroit exact.
Par ailleurs, 1.609 personnes ayant été en contact avec les cas positifs de la maladie à virus Ebola ont été enregistrées dans et aux alentours de la zone de santé de Mabalako, contrairement aux chiffres de 2.157 donnés initialement par le ministère de la santé.
<em>« Les investigations des épidémiologies de terrain ont déjà permis d’invalider plusieurs cas probables (ou décès historiques) survenus dans la zone de Mabalako. Cela veut dire que ces décès historiques n’ont pas été causés par l’épidémie d’Ebola. Ainsi, plusieurs centaines de contacts enregistrés pour ces cas probables ont été nettoyés de la liste des contacts enregistrés. A ce jour, les équipes de surveillance ont enregistré 1.609 contacts à suivre. Les cas probables invalidés seront officiellement retirés du tableau récapitulatif ultérieurement lorsque les investigations seront terminées »,</em> explique le ministère dans sa note d’information du weekend.
Aussi, les activités de vaccination se poursuivent sur les trois sites de Mabalako, Béni et Mandima. Depuis le début de la vaccination le 8 août 2018, 873 personnes ont été vaccinées, dont 467 à Mabalako, 256 à Béni et 150 à Mandima.
Au 18 aout 2018, au total, 91 cas de fièvre hémorragique ont été signalés dans la région, dont 64 confirmés et 27 probables. 12 cas suspects sont en cours d'investigation, d’après le ministère de la santé qui rapporte également u nouveau cas confirmé à Mabalako, qui est un contact de cas probables connu et suivi.