<b>A Mangina, en territoire de Beni, où sévit l’épidémie d’Ebola, 37 patients sont pris en charge par l’organisation internationale Médecins sans frontières (MSF), dans le Centre de traitement (CTE) que l’ONG a ouvert le 14 août dernier. D’après un communiqué de MSF, 31 malades sont des cas confirmés lors de tests en laboratoire, tandis que les autres sont considérés comme des cas suspects ou probables.</b>
Le Centre de traitement d’Ebola compte 12 tentes et reçoivent des patients transférés de l’unité d’isolement dans laquelle les équipes MSF travaillaient pour réduire les risques de transmission de la maladie.
« <i>Parmi nos patients, nous avons de nombreux collègues du système de santé congolais de la zone</i>. <i>Ils ont été les premiers à intervenir et certains ont été exposés au virus </i>», dit Gwenola Seroux, responsable des programmes d’urgence de MSF.
Dans la zone de santé de Mandima, en territoire de Mambasa (Ituri), où l’épidémie s’est aussi déclarée, MSF a mis en place les unités préventives d’isolement dans les centres de santé et a renforcé la surveillance épidémiologique.
Le ministre de la Santé, Dr Oly Ilunga, séjourne depuis jeudi à Beni où il annonce l’arrivée d’une nouvelle équipe d'épidémiologues.
https://twitter.com/OlyIlunga/status/1030153736830758912
En date du 15 août 2018, au total 78 cas de fièvre hémorragique ont été signalés dans la région, dont 51 confirmés et 27 probables. 24 cas suspects sont en cours d'investigation, 5 nouveaux cas confirmés à Mabalako, dont 1 personnel de santé du Centre de Santé de Référence de Mangina. Tous ces nouveaux cas confirmés sont des contacts de cas probables connus et suivis, 2 décès de cas confirmés à Béni. Le ministère de la Santé indique qu’une analyse des bases de données a révélé que le décès du cas confirmé à Mandima avait été comptabilisé deux fois. Ainsi, il y a 3 décès à Mandima (et non 4), dont 1 d’un cas confirmé et 2 cas probables.
<b>Patrick Maki</b>