<b>L'historien Elikia Mbokolo s'est expliqué à la presse après avoir signé la charte constitutive du Front Commun pour le Congo (FCC), plateforme électorale dirigée par Joseph Kabila.</b><b>
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Pour Elikia Mbokolo, son adhésion au FCC est “une suite logique” de ses participations aux concertations nationales en 2013 et au dialogue de la cité de l'Union Africaine en 2016.
“<i>La charte pour moi s'inscrit dans une série d'activités que je fais. C'était d'abord les concertations nationales ensuite le conclave de la cité de l'Union Africaine. Donc le FCC c’est la poursuite normale des activités qui visent à instaurer une véritable réconciliation de l'ensemble des Congolais. Réconciliation ne veut pas dire que tout le monde pense la même chose. Mais ça veut dire pour débattre, on débat dans des espaces prévus pour cela</i>”, explique l’historien.
Elikia Mbokolo souhaite l'extension du FCC à travers tous le pays. Il espère que la plateforme va défendre la souveraineté du pays.
“<i>Il faut que nous arrêtions avec l'émiettement de petits partis qui se disputent sur les problèmes mineurs. Nous devons arriver à une large plateforme qui réunit le plus grand nombre de Congolais qui s'inscrivent dans la dynamique actuelle de la préparation des élections et qui ont des objectifs politiques. Ceux qui militent pour l'indépendance du pays pour le respect de notre souveraineté. Ceux qui ont des objectifs économiques de développement. Je crois que le FCC c'est une dynamique qui va faire tâche d'huile. Nous commençons ici à Kinshasa. Elle va faire tâche d'huile dans l'ensemble du Congo probablement aussi dans la diaspora pour que les choses commencent à changer réellement dans le respect de la souveraineté et de notre identité</i>”, a précisé Elikia Mbokolo.
Elikia Mbokolo a signé ce samedi 14 juillet 2018 la charte constitutive du FCC. Il est présenté comme l'un des détenteurs de l'histoire de la République démocratique du Congo. Il anime également l'émission "mémoire d'un continent" sur Radio France Internationale (RFI).
<b>Stanys Bujakera Tshiamala</b>