<b>Le directeur du Parc Marin des Mangroves plaide pour l’exploitation du gaz de Muanda à des fins commerciales pour permettre de protéger cette aire protégé. Dans une interview exclusive accordée à DESKECO.COM à l’embouchure du Fleuve Congo, Marcel Collet a affirmé que </b><b><i>« si le parc marin de Mangrove est touché par l’exploitation anarchique, c’est toute la ville de Muanda qui risque de disparaître »</i></b><b>.</b>
<span style="font-weight: 400;">Selon le directeur du parc marin des mangroves, les arbres de cette aire protégée et ses racines exceptionnelles constituent une éponge anti-pollution qui digère des déchets et permettent d’assainir l’eau. Ils sont également, d’après lui, une véritable pépinière pour toutes les réserves halieutiques du littoral de l’océan Atlantique et un milieu où les poissons se reproduisent. Marcel Collet estime que le parc marin de mangroves est actuellement menacé par les activités humaines et si rien n’est fait, il pourrait disparaître dans un futur proche. </span>
<span style="font-weight: 400;">«</span><i><span style="font-weight: 400;">Ce que nous pouvons également dire de la mangrove, c’est qu’elle attire la population puisque c’est un bois qui produit de la braise de très bonne qualité. Ce bois a un indice calorifuge cinq fois supérieur au bois issu des forêts tropicales. Et donc de ce fait, nous avons une grande pression de la population de Muanda et même de la ville de Boma sur cette mangrove. C’est ainsi que nous encourageons fortement le gouvernement à faire en sorte que le gaz du littoral soit exploité au profit de la population afin de mettre fin à la pression sur cette forêt des mangroves. C’est une alternative à l’utilisation du braise en RDC</span></i><span style="font-weight: 400;"> », a dit Marcel Collet...<a href="http://deskeco.com/rdc-si-le-parc-marin-des-mangroves-est-touche-par-le… la suite sur DESKECO.COM</a></span>