<b><i>L’examen national de fin d’études primaires (ENAFEP) a eu lieu ce jeudi sur toute l’étendue de la RDC. Au Nord-Kivu, les autorités affirment que cette année la province a connu une déperdition d’effectifs des candidats à cette épreuve à cause de l’insécurité. </i></b><i> </i>
Au Nord-Kivu, le coup d’envoi de l’ENAFEP a été donné par le gouverneur Julien Paluku au complexe scolaire Teresa Mira à Goma. Le nombre des candidats a baissé cette année suite à la guerre contre les ADF à Beni et d’autres groupes armés disséminés presque partout dans cette partie du pays.
Selon les statiques de l’EPSP, le nombre est passé de 129 000 en 2017 à 124 666 candidats cette année. D’où l’appel du gouverneur Paluku aux membres des groupes armés à mettre fin à leurs activités en vue de permettre aux enfants de se rendre à l’école.
<i>« Nous pensons que la fin de l’insécurité au Nord-Kivu, la fin de la guerre dans la partie Beni constitue la réponse à cela, parce qu’avoir le taux de déperdition qui part de 129 à 124 000 c’est quand même important. Donc ça affecte notre jeunesse. Nous en appelons à la conscience des congolais notamment celle de nos compatriotes qui alimentent des groupes armés à gauche et à droite qu’ils doivent considérer que le pays a besoin de sa jeunesse. Non pas une jeunesse qui vit en brousse mais une jeunesse éduquée. C’est une jeunesse de l’horizon 2030. Et donc la nation devra compter sur sa jeunesse instruite et éduquée »,</i> a dit à déclaré le Gouverneur du Nord-Kivu.
En RDC, l’ENAFEF sanctionne la fin d’études primaires. Cet avant, les autorités éducationnelles au Nord-Kivu affirment qu’aucun incident n’est rapporté lors de la passation de l’examen sur l’ensemble de la province.
<b>Jonathan Kombi</b>