<b><i>La Nouvelle société civile congolaise se dit indignée après la “dispersion brutale” par la police nationale congolaise de la marche pacifique organisée mardi 15 mai 2018 par des femmes contre la pénurie d’eau dans la ville de Mbuji-Mayi (Kasaï Oriental).</i></b>
<span style="font-weight: 400;">Dans un communiqué publié ce mercredi, la Nouvelle société civile congolaise dénonce cet acte qui, selon elle constitue une violation des libertés publiques. </span>
<span style="font-weight: 400;">La marche des femmes devait chuter à la mairie pour déposer leur mémorandum à l’autorité urbaine de Mbuji-Mayi au sujet de manque d’eau dans la ville. </span>
<i><span style="font-weight: 400;">“Contre toute attente, les forces de l’ordre ont brutalisé ces femmes et deux leaders d’entre elles ont été conduites à l’état-major de la police où elles ont dû passer plus de 5 heures”</span></i><span style="font-weight: 400;">, dit le communiqué de la Nouvelle société civile congolaise. </span>
<span style="font-weight: 400;">A Mbuji-Mayi comme dans plusieurs villes de la RDC, les manifestations publiques restent interdites par les autorités depuis les mouvements de contestation contre le maintien au pouvoir de l’actuel chef de l’Etat, Joseph Kabila dont le mandat constitutionnel a pris fin le 31 décembre 2016.</span>
<b>Cynthia Basele/stagiaire UPN</b>