<b>Le Coordonnateur de la plate-forme Ensemble pour le changement dans la région du Katanga a tenu en point de presse le vendredi 11 mai 2018 à Lubumbashi sur l’évolution de la situation politique dans le pays </b>
Au cours de ce point de presse, Kyungu a essentiellement parlé des accusations, exagérées d’après lui, contre Moïse Katumbi, candidat déclaré à la prochaine présidentielle.
“<i>Moïse Katumbi fait actuellement l’objet de cinq accusations. Stoupis avec le dossier d'immeubles, les 600 mercenaires restés inconnus de nous tous, la nationalité italienne, ses affinités avec John Tshibangu et finalement son implication dans une tentative de rébellion à Aru. C'est une série de comédies montée de toutes pièces par la mouvance en face qui a perdu la tête. En tout cas, nous sommes devenus un peuple en danger avec une Majorité qui tient à tout prix à nous malmener</i>”, s’exprime le responsable d’Ensemble/Grand Katanga.
Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza accuse le pouvoir de bloquer la tenue des élections et de marchander le retour de Katumbi.
“<i>Nous apprenons que la mouvance en face de nous veut marchander le retour de Katumbi en homme libre par la candidature de Joseph Kabila à la tête du pays. Ils oublient qu'il est interdit à Kabila de briguer un autre mandat, jamais il sera candidat tant que la constitution le lui interdit</i>”, dit-il.
Pour le contexte, la police nationale congolaise a accusé le mercredi 10 mai 2018 Moïse Katumbi d'avoir tenté une rébellion à partir d'Aru dans la province de l'Ituri.
<b>José Mukendi</b>