<i><b>Alors que les experts de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) sont arrivés à Kinshasa pour l’audit du fichier électoral, selon le calendrier de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Martin Fayulu, coordonnateur de la Dynamique de l’Opposition, étale sa méfiance à l’égard du travail de la CENI.</b></i>
L’opposant Martin Fayulu a, une fois de plus, contesté la fiabilité de l’actuel fichier électoral. Pour lui, la période couvrant la présentation du fichier et le début effectif de son audit est anormalement long.
«<i>On n’est pas satisfait du tout de Nangaa et de la CENI parce que le travail est bâclé pour respecter ce calendrier de façade. Aujourd’hui, la CENI veut nous conduire vers un chaos électoral. Si elle veut organiser ces élections, il faut de la transparence. Comment voulez-vous publier le fichier électoral nettoyé le 6 avril et attendre un mois après pour parler de l’audit du fichier électoral », </i>a-t-il dit dans une interview accordée à ACTUALITE.CD
Martin Fayulu affirme ne pas comprendre comment la répartition des sièges a précédé l’audit.
<i>Comment voulez-vous, sur base d’un fichier électoral non audité faire la répartition des sièges. Et si l’audit révèle que le fichier est faux, qu’est-ce que vous allez faire ? Nous pensons qu’il y a une volonté manifeste de tricher. Or nous voulons des élections libres, transparentes, crédibles et apaisées. Mais Nangaa fait le contraire. Nangaa veut faire voir à la face du monde que le calendrier est respecté et que les élections auront belle et bien lieu. Nous disons non ! Les élections de Nangaa sont une parodie d’élections pour provoquer un chaos électoral </i>», a-t-il dit à ACTUALITE.CD
La plateforme Agir pour les Elections Transparentes et Apaisées (AETA) insiste également sur l'audit de ce fichier électoral, avant la suite des opérations.
<i>« Il s’avère qu’il y a eu un tel déséquilibre dans la répartition des sièges qu’il est important de comprendre que certaines provinces risqueraient d’être [lésées] parce que les sièges qui devraient leur revenir seraient revenus à d’autres provinces »</i>, a soutenu Gérard Bisambu, secrétaire général de l'AETA.
<b>Auguy Mudiayi</b>