Machine à voter : Leila Zerrougui suggère de trouver un consensus

<b>La représentante du secrétaire général de l’ONU en RDC, Leila Zerrougui, plaide pour un consensus entre les acteurs politiques au sujet de la machine à voter. </b>

La cheffe de la MONUSCO suit avec attention les controverses autour de la machine à voter, introduite dans le système de vote en RDC. Pour Leila  Zerrougui, le consensus à propos de cet outil devrait rétablir un climat de confiance entre les parties prenantes au processus électoral.<b>  </b>

<i>“Mon rôle c'est de dire au gouvernement, faites les concessions et faites en sorte que l'opposition se sente en confiance et travaille avec vous. Sur les questions qui mettent des doutes, vous avez parlé de la machine à voter, il faut arriver à un consensus. Je ne peux pas dire à la RDC de ne pas utiliser la machine à voter, ce n’est pas mon rôle. C'est un outil que vous allez utiliser pour la première fois, assurez-vous, dans un contexte de suspicion, dans un contexte où l'opposition pense que c'est un moyen de fraude, donc il faut rétablir la confiance. Entendez-vous et il faut toujours avoir un plan B et donc si jamais quelque chose ne marche pas on peut utiliser le plan B”</i>, a déclaré Leila Zerrougui ce vendredi 13 avril 2018 à la presse à Beni.

La patronne de la MONUSCO estime qu’après audit, les données contenues dans le fichier électoral pourront servir à la mise en place des registres définitifs à l'état civil.

<i>“J’ai insisté pour que l’on utilise le fichier électoral après les élections pour donner aux gens des cartes d'identité voir aussi un acte de naissance parce que ça permet aussi d'identifier la population et ça permettra de faciliter beaucoup de choses”</i>, a-t-elle suggéré.

<b>Yassin Kombi depuis Beni</b>

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