Machine à voter : « le rôle de la MONUSCO est d’apporter une assistance technique et pas de valider et ou de certifier » (Florence Marchal)

<b><i>La MONUSCO n’a pas de position à donner quant à la machine à voter contestée notamment par l’Opposition. </i></b>

Questionnée sur la position de la MONUSCO par rapport à la position de la commission sud-coréenne sur la machine à voter, la porte-parole de la MONUSCO, Florence Marchal, a insisté sur le fait que l’utilisation de cette technologie relève de la décision du gouvernement de la RDC à travers la CENI.

<i>« Une fois encore, la Résolution 2409, qui confirme les résolutions précédentes, nous demande d’apporter un appui technique et un soutien logistique à la CENI pour l’organisation des élections. L’appui technique signifie que nos experts peuvent transmettre à la Commission électorale nationale indépendante des remarques sur le fonctionnement des machines [à voter] et on veut aussi s’assurer auprès de notre partenaire que si jamais les machines venaient à connaître des dysfonctionnements, cela ne perturbera pas le processus électoral de façon plus globale. Mais notre rôle, une fois encore, est celui d’une assistance technique et d’un soutien logistique et non un rôle de validation et de certification. Mais notre rôle, une fois encore, est celui d’une assistance technique et d’un soutien logistique et non un rôle de validation et de certification », </i>a-t-elle dit au cours de la conférence de la MONUSCO le mercredi dernier..

La MONUSCO rapportera au Conseil de sécurité cette position de la commission électorale Sud-coréenne.

La commission électorale de la République de Corée du sud (NEC) avait signifié à la CENI de la RDC qu’elle n’apportera aucun soutien officiel ni aucune garantie à l’utilisation de la machine à voter.

L’opposition a fait bloc contre l’usage de la machine à voter le 23 décembre. Ensemble, MLC, UNC, CNB, UDPS ont fait une déclaration commune ce mercredi 11 avril 2018 pour rejeter ce système de vote par écran tactile. Pour ces poids de lourds de l’opposition, cette technologie présente des risques de tricherie à grande échelle.