Condamnation de Katumbi prédite par Shadary, “Ensemble” parle d’un acharnement judiciaire

<b>“Ensemble”, plateforme électorale de Moïse Katumbi, a sévèrement désapprouvé les propos du secrétaire permanent du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), Emmanuel Ramazani Shadary, qui a annoncé sa condamnation “<em>imminente</em>” par la Cour suprême dans l'affaire dite de recrutement des mercenaires ainsi que de la nationalité italienne qu'il aurait détenue pendant 17 ans.</b><b>
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</b>Depuis ses ennuis judiciaires avec la justice congolaise, les partisans de Moïse Katumbi dénoncent un acharnement politique contre le candidat déclaré à la présidentielle, prévue en décembre de cette année. Après l’intervention du secrétaire général permanent du parti présidentiel, ce vendredi sur RFI, prédisant la condamnation de l’ancien gouverneur du Katanga, “Ensemble” dénonce “<em>une cabale et l'instrumentalisation</em>” de la justice.

<i>“Il s’agit d’une énième instrumentalisation grossière de l’institution judiciaire. Pour preuve, le parquet soustrait Moïse Katumbi de son juge naturel pour le livrer, sans procédure, à une justice expéditive chargée de relayer la « fatwa » d’ores et déjà prononcée par Shadary et le régime. Il ne s’agit ni plus ni moins d’une cabale orchestrée dans un acharnement judiciaire à </i><i>motivation politique contre Moïse Katumbi, notre candidat à l’élection présidentielle du 23 </i><i>décembre 2018”</i>, dit la plateforme électorale de Katumbi dans une déclaration signée par son secrétaire général.

Shadary a  donc annoncé que Moïse Katumbi sera « <em>bientôt</em> » condamné par la justice suite à une information judiciaire ouverte par le procureur général de la République sur sa présumée nationalité italienne.

<i>“Katumbi peut se représenter s’il régularise, mais il sera condamné parce qu’il y a déjà une instruction du procureur général de la République. Il sera bientôt condamné. Mais comment il va régulariser alors qu’il est condamné ?  Je vous dis que pour celui-là c’est fini, en voulant tout gagner, il a tout perdu”</i>, a-t-il dit.
Selon le magazine Jeune Afrique, l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga, Moïse Katumbi, a détenu la nationalité italienne de 2000 à  2017.

<b>Stanys Bujakera Tshiamala</b>