<b>Malgré la prolifération des startups dans les grands centres urbains en RDC, seuls 3% à 5 % parviennent à survivre sur le marché économique, a révélé Jean-Claude Ealé, responsable de l’incubateur Congo Leadership in Africa (Congolia), le vendredi 23 mars 2018 au cours du Kinshasa Digital Week. </b>
Selon lui, cette situation est due à l’absence des fonds d’investissement de la part du gouvernement congolais dans le domaine de la tech. Il a plaidé au nom des incubateurs, pour la mise en place par le gouvernement d’un fonds universel conformément à la loi pour la création des jeunes entreprises digitales.
Dans son intervention au cours du salon Kinshasa Digital Week, Jean Claude Eale, a estimé que la RDC devrait disposer d’un fonds de plus de 90 millions USD pour un programme quinquennal. Cet argent devrait être, a t-il dit, pris sur un fonds versé par les sociétés de télécommunication comme Vodacom, Airtel, Orange etc.
Du côté des investisseurs notamment les banques, le manque de financement des Sturt-ups est lié non seulement à la situation économique de la RDC mais aussi au manque des sérieux de certains Sturt-upers. Le pouvoir d’achat en ligne étant très faible sur toute l’étendue de la RDC, les banques préfèrent ne pas prendre les risques en soutenant les Sturt-ups.
Une Sturt-ups est une jeune entreprise innovatrice en quête d’une levée de fond et qui fonctionne sur internet .
<strong>Auguy Mudiayi</strong>