Election et sécurité: Les enjeux de la rentrée parlementaire

<span style="font-weight: 400;">Les députés et sénateurs retrouvent le chemin du palais du peuple ce jeudi 15 mars 2018 pour la rentrée parlementaire du mois de mars. Cette session intervient  presqu’à 9 mois de l’organisation des élections telle que prévue par la commission nationale indépendante (CENI)</span>

<span style="font-weight: 400;">Pour le député UNC Juvénal Munubo, la priorité devrait être accordée aux questions électorales et sécuritaires : "</span><i><span style="font-weight: 400;"> C'est une année électorale et le premier point à figurer dans le calendrier  en terme des priorités devrait être la question sur les financements des élections. Le président de la Ceni doit aussi nous dire comment il compte mobiliser les moyens et ou en sommes-nous  avec les préparatifs. On doit aussi s'assurer de l'application de la loi électorale, parce que nous sommes surpris de voir la Ceni se focaliser plus sur la machine à voter alors que ce n'est pas prévu dans la loi. L'autre priorité c'est la situation sécuritaire qui reste préoccupante en l'Ituri, au Nord et Sud Kivu, mais aussi le Kasaï</span></i><span style="font-weight: 400;"> ". </span>

<span style="font-weight: 400;">Pour le député MSR/majorité François Rubota, les législateurs devaient aussi doter la Ceni des lois comme celle de la répartition des sièges « qui est très importante surtout pour la poursuite du processus électoral ».</span>

<span style="font-weight: 400;">Président de la commission aménagement du territoire et infrastructure, Jean Baudouin Mayo Mambeke estime de son côté que  le contrôle parlementaire et le rapport sur la gestion de l'Assemblée nationale devraient aussi figurer dans le calendrier. </span>

<b>Stany Bujakera Tshamala</b>

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