Le Front pour le respect de la constitution (FRC) que dirige le Mouvement pour la Libération du Congo (MLC) a pris part, le jeudi 22 février, à la réunion technique des parties prenantes au processus électoral, convoquée par la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
A l’instar d‘autres partis de l’opposition, ce regroupement politique a rejeté la machine à voter et se prononce favorable pour le bulletin de vote utilisé pendant les législatures de 2006 et de 2011.
<i>“Nous avons l'expérience de bulletin de vote en 2006 et 2011. La meilleure des choses, c'est de simplifier les choses et non les compliquer. Dans 10 mois nous pensons que les élections peuvent avoir lieu avec le bulletin de vote”</i>, a déclaré Eve Bazaiba, secrétaire générale du MLC et coordonnatrice du FRC.
<i>“Ce n'est pas en venant visiter la machine aujourd'hui que nous allons dire notre conviction. La machine n'est pas légale parce que la loi électorale a mis une exception qu'on ne peut pas utiliser la machine à voter à défaut l'article 67 de la loi électorale prévoit que les parties prenantes soient informées au préalable”,</i> a-t-elle épinglé.
Le numéro 2 du MLC note également le coût élevé de la machine à voter contrairement au bulletin de vote.
<i>“L'achat d'une machine à voter est estimé à 1 500 dollars par la Ceni. S’il faut acheter une machine par bureau, on arrondit 100 000 machines, il faudra débourser à peu près 15 millions de dollars, ça ne tient pas debout”</i>, a ajouté Bazaiba qui redoute d’éventuels cas de tricherie lors des élections.
<i>“Nous n'avons pas la maîtrise du fonctionnement de toutes les applications de la machine. Nous ne savons pas ce qui va être mis dedans et nous pensons qu'il y a beaucoup de chance de tricher avec cette machine".</i>
Vital Kamerhe qui conduisait également la délégation de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), jeudi à la CENI, a dit attendre que l’opposition adopte une position commune au sujet de la machine à voter.
<b>Rachel Kitsita</b>