Succession de Tshisekedi : Les candidatures seront validées lors du congrès de l’UDPS

Les préparatifs pour l'organisation du congrès pour élire le successeur d’Étienne Tshisekedi à la tête de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) semblent tirer en longueur.

Le parti attend les dossiers de candidatures qui seront présentés le jour du congrès. A ce stade, certaines personnes ont exprimé leur souhait de compétir à la présidence de  ce parti d’opposition.

“<em>Jusqu’à présent, nous n'avons reçu aucune candidature, tous les postulants vont déposer leurs candidatures au congrès sauf qu’il y a certaines personnes qui se sont déjà prononcées en l'occurrence Monsieur Félix Tshisekedi</em>”, a déclaré Augustin Kabuya, porte-parole de l’UDPS.

Parmi les critères d’éligibilité, les candidats doivent notamment avoir 20 ans d’ancienneté au sein du parti. Dorénavant, le porte-parole de l’UDPS exprime son soutien à la candidature déclarée de Félix Tshisekedi pour succéder à son père.

"<em>Félix était présent lors de la création du parti à côté de feu son père. Il faisait partie du groupe de fondateurs. Il a occupé plusieurs postes au sein du parti. En 1992, il était président de la cellule Levene de Belgique. Il était président de la Fédération de Belgique. Il a aussi assumé les fonctions de secrétaire national adjoint aux Relations extérieures puis secrétaire national aux Relations extérieures. Actuellement, il est secrétaire général adjoint en charge des Questions politiques et diplomatiques au sein de l'UDPS. La candidature de Félix répond aux normes</em>", a-t-il expliqué.

Le secrétaire général de l’UDPS, Jean Marc Kabund avait, quant à lui, annoncé qu’il ne sera pas en lice.

« <em>Je ne me bats pas pour ma propre survie. Je continue ma carrière politique, ma personne ne compte pas, c’est le parti qui compte. Je ne serai pas candidat à la présidence du parti, je sais pourquoi j’ai pris cette décision et personne ne m’a empêché de présenter ma candidature</em>”, avait-il annoncé au cours d’une conférence de presse le 8 février 2018.

<b>Christine Tshibuyi</b>