RDC : La CENCO demande la certification de la machine à voter avant le scrutin

<span style="font-weight: 400;">La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) a demandé, ce lundi 19 février 2018, à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) d’accepter une étude approfondie de la machine à voter par des experts nationaux et internationaux. </span>

<span style="font-weight: 400;">La CENCO s’est dite «<em>perplexe</em>» par le fait que l’introduction de la machine à voter dans le système électoral congolais ne fait pas l’unanimité. Pour les évêques, l’usage de cette machine prédit des contestations de résultats de prochaines élections.  </span>

<span style="font-weight: 400;">Certains pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU dont les Pays-Bas et la France avaient déjà exigé le test de ces machines avant leur utilisation lors des élections.</span>

<i><span style="font-weight: 400;">« L’utilisation de machines à imprimer les bulletins de vote, sans précédent en Afrique, mérite un examen approfondi en tenant compte du contexte particulier en République démocratique du Congo. Cette question renforce la nécessité pour la Commission électorale nationale indépendante d’accepter le déploiement d’experts internationaux et de mettre en œuvre une totale transparence sur tous les aspects du processus électoral », </span></i><span style="font-weight: 400;">avait dit Agnès Von der Mühll, porte-parole du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères au cours d’une conférence de presse le 14 février dernier.</span>

<span style="font-weight: 400;">Lors d’un débat général sur la RDC au Conseil de sécurité de l’ONU, ce système Consistant à imprimer les bulletins de vote lors du scrutin, avait été rejeté par les États-Unis estimant qu’il représente un “<em>risque colossal</em>”.   </span>

<span style="font-weight: 400;">Washington avait alors souhaité le recours à des “<em>bulletins papier</em>” pour qu’il n’y ait pas de doutes sur le résultat.</span>

<span style="font-weight: 400;">Les évêques catholiques suggèrent à la CENI de renoncer au projet en cas de non-validation de la machine à voter par des experts.</span>

<b>Auguy Mudiayi</b>