<span style="font-weight: 400;">Les États-Unis ont affirmé, ce lundi 12 février, au Conseil de Sécurité, avoir remis au président Joseph Kabila une liste des présumés responsables directs des événements survenus au Kasaï et particulièrement ceux impliqués de manière précise dans le double meurtre des experts des Nations Unies, Michael Sharp et Zaïda Catalan.</span>
<span style="font-weight: 400;">Nikki Haley, ambassadeur des États-Unis auprès de l’ONU, a dit avoir personnellement remis à Joseph Kabila, lors de sa visite à Kinshasa en octobre dernier, la liste de personnes devant faire l’objet d’une enquête dans le cadre de ce double homicide. Elle a déploré, par ailleurs, l’inaction du président congolais qui détient là une liste qu’elle juge “<em>très sérieuse</em>”</span>
<i><span style="font-weight: 400;">“En ce qui concerne le meurtre, demandez au président Kabila ce qu'il a fait de ma liste. Je lui ai donné une liste et il n'a pris aucune mesure. Cette liste est ce que nous considérons comme devant faire l'objet d'une enquête. Et c'est une liste très sérieuse en référence à la mort de ces deux personnes”,</span></i><span style="font-weight: 400;"> à déclaré Nikki Haley.</span>
<span style="font-weight: 400;">Selon Rfi, un porte-parole de la représentation américaine à l'ONU aurait affirmé qu’il s'agit d'une liste “<em>vérifiée</em>” des personnes impliquées dans le meurtre de l'Américain Michael Sharp et de la Suédoise Zaida Catalan. Il a déploré, selon Rfi, “<em>l’inaction</em>” du président Kabila quant aux suites à donner à cette liste dont il aurait été demandeur.</span>
<span style="font-weight: 400;">Les États-Unis avaient été les premiers à appeler, en juin 2017, le Conseil de Sécurité et le Secrétaire Général des Nations Unies à initier une enquête sur l’assassinat des deux experts dans le Kasaï et, d’une manière générale, sur les violations des droits de l’homme en RDC, ce malgré l’ouverture le 5 juin 2017 à Kananga du procès des présumés auteurs par la justice congolaise.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><span style="font-weight: 400;">Mi-mai 2017, les Nations-Unies avaient mis en doute les conclusions de l’enquête menée par la justice militaire congolaise. Ces conclusions, selon le porte-parole des Nations-Unies, avaient été tirées avec « <em>pas mal de rapidité</em> ».</span>
<b>Jacques Kini</b>