Shadary : "Certains membres de la famille veulent utiliser le corps de Tshisekedi comme un fonds de commerce"

Le ministre de l'Intérieur, Emmanuel Ramazani Shadary, rejette toute responsabilité du gouvernement quant au blocage du rapatriement de la dépouille d'Etienne Tshisekedi, décédé à Bruxelles il y a un an.

Dans une interview ce jeudi 1er février 2018 à RFI, Shadary accuse certains membres de la famille biologique d'Etienne Tshisekedi de vouloir utiliser la dépouille d'Etienne Tshisekedi comme "un fonds de commerce pour obtenir de postes politiques"

<i>"Il y a eu beaucoup de divergences entre l'UDPS et la famille biologique qui voulait qu'on enterre mais finalement il y a d'autres qui voulaient utiliser et qui veulent jusqu'aujourd'hui utiliser le corps de Tshisekedi comme un fonds de commerce pour avoir des postes politiques"</i>, a-t-il déclaré.

Le ministre de l’Intérieur reconnaît l’existence d’un document signé par le gouvernement, l'UDPS et la famille biologique de Tshisekedi au sujet du rapatriement du corps et l’organisation des obsèques de l’ancien Premier ministre de la RDC.

<i>"Le communiqué est là. Il est signé par trois parties, si la famille ne veut pas organiser les obsèques on ne peut pas forcer la famille même si Tshisekedi appartient à tout le monde"</i>, dit-il.

Une messe a été dite ce jeudi à la Cathédrale Notre-Dame du Congo, à l’occasion d’un an de disparition de Tshisekedi.

L’officiant, Mgr Gérard Mulumba, frère d’Etienne Tshisekedi, a interpellé les autorités congolaises sur le rapatriement du corps de feu le président de l’UDPS.

<b>Stanys Bujakera</b>