RDC : Manifestation d’élèves après l'enlèvement d'un de leurs à Goma

Des centaines d’élèves ont manifesté, ce jeudi 25 janvier, dans la ville de Goma (Nord-Kivu) pour fustiger l’enlèvement lundi dernier de l’un de leurs de l’Institut Majengo, dans la commune de Karisimbi, par des «<em> inconnus</em> ».

Ils  ont d'ailleurs fait sortir d'autres élèves de leurs établissements scolaires par des jets de pierres sur des toitures, a constaté le correspondant d’ACTUALITE.CD. Ces jeunes ont suspendu les cours, exigeant la reprise par la libération de leur collègue dont les ravisseurs ne revendiquent rien jusque-là en termes de rançon.

Selon les responsables de l'Institut Majengo, interrogé par ACTUALITE.CD, c'est depuis  lundi dernier que l'élève Kambale Mutaka Joël, inscrit en 6ème année des math-physique, est sorti de son domicile pour l'école, sans y arriver.

Le lendemain, mardi donc, ses parents sont arrivés le chercher à l'école mais sans succès. Ils ont à cet instant-là commencé à vérifier si l'enfant n'était pas dans des prisons ou des hôpitaux mais en vain.

<i>« Nous n'avons pas de ses nouvelles  depuis son dernier passage ici, </i><i>c'était le samedi. Nous avons confiance que les agents de sécurité ne </i><i>sont pas au bout de leurs forces. Nous sollicitons auprès d’eux la </i><i>souplesse afin d’aider notre famille, l’Institut Majengo de retrouver </i><i>sa paix, sa quiétude et sa joie, à travers la présence de notre cher </i><i>élève parmi nous »</i>, s'exclame Moïse Kasisi, son enseignant des mathématiques.

Au niveau de l'école pendant ce temps, des démarches sont entreprises en vue de retrouver l'élève kidnappé. Les responsables de l'Institut Majengo comptent s'adresser à l'Hôtel de Ville pour exiger de tout mettre en œuvre afin d'obtenir la libération du petit Joël.

<i>«Nous sommes en train de rédiger une lettre à envoyer au maire de la </i><i>ville pour lui demander de tout faire pour que notre élève soit </i><i>retrouvé »</i>, explique Sekera Sophereth, superviseur n°1 de l'école.

Cet enlèvement intervient environ plus de trois mois après que la ville de Goma a été secouée par des cas d'enlèvements d'enfants, pour la plupart des écoliers et élèves.

<b>Jonathan Kombi</b>

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