<span style="font-weight: 400;">Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme a déploré le nombre alarmant de victimes d’exécutions sommaires, arbitraires ou extrajudiciaires (2 080 victimes) en 2017.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">« Une augmentation exceptionnelle de plus de 146 % en un an pour les victimes d’exécutions extrajudiciaires par des agents de l’Etat (1 176 victimes) a été documentée par mon bureau et de plus d’un quart (26 %) pour ce qui est des victimes d’exécutions sommaires commises par les groupes armés (904 victimes) »,</span></i><span style="font-weight: 400;"> a dit Abdoul Aziz Thioye, directeur du BCNUDH au cours de la conférence hebdomadaire de l’ONU ce mercredi 24 janvier 2018.</span>
<span style="font-weight: 400;">Selon la même source, 75 % des violations documentées (4 810 violations ayant notamment entrainé la mort de 1 949 civils), principalement au Nord-Kivu.</span>
<span style="font-weight: 400;">Sur le plan général, le BCNUDH note une détérioration de la situation des droits de l’homme qui se manifestent notamment par l’augmentation de 25 % du nombre de violations avec un nombre total de 6 497 cas documentés.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">« Notons que l’année précédente une augmentation de 30 % avait déjà été notée (5 190 violations en 2016 et 4 004 violations en 2015) »,</span></i><span style="font-weight: 400;"> a ajouté Abdoul Aziz Thioye.</span>