<span style="font-weight: 400;">La RDC envisage de fermer dans un "bref délai" la Maison Schengen, à Kinshasa, en signe de représailles à la réaffectation par le gouvernement belge de son aide humanitaire à la RDC aux organisations non gouvernementales. C’est en tout cas ce que laisse penser la fuite d’un document de travail émanant du cabinet du ministre des Affaires étrangères congolais, Léonard She Okitundu.</span>
<span style="font-weight: 400;">Confirmé et authentifié par une source proche du ministère, ce document est une lettre en préparation dont le contenu révèle que suite à la décision de la Belgique de réaffecter son aide au gouvernement vers les ONG, la RDC a l’intention de remettre en cause l’existence de la nouvelle Agence de développement et la fermeture pure et simple de la Maison Schengen</span>
<i><span style="font-weight: 400;">"Faisant suite aux déclarations des responsables de la politique extérieure Belge du 4 janvier 2018 et du 10 janvier 2018 de suspendre la coopération bilatérale d'Etat à Etat avec la République démocratique du Congo et de réaffecter le financement disponible à l'aide humanitaire, a l'honneur de signifier au gouvernement Belge que la nouvelle Agence de développement (ENABEL) n'a plus sa raison d'être en République démocratique du Congo et dès lors de tirer toutes les conséquences qui s'imposent. Le ministère saisit cette opportunité pour informer le gouvernement Belge de sa décision de fermer dans un bref délai la Maison Schengen à Kinshasa"</span></i><span style="font-weight: 400;">, lit-on.</span>
<span style="font-weight: 400;">La Belgique a décidé, le 10 janvier dernier, de revoir son aide financière à la RDC dans le domaine humanitaire suite à la situation politique qui prévaut au pays. Didier Reynders et Alexander De Croo ont annoncé, dans un communiqué, vouloir développer de coopération directe avec les organisations locales de développement en lieu et place du gouvernement congolais en attendant l’organisation des élections.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">“Les besoins humanitaires croissants et le changement de la situation politique imposent une révision fondamentale de notre coopération. Concrètement, il a été décidé de mettre fin à une série d’interventions qui devaient être mises en œuvre directement par les autorités congolaises. Cela concerne des interventions pour un montant total de 25 millions d’euros qui n’ont pas encore été signées ou qui ont déjà été temporairement suspendues. La Belgique souhaite cependant renforcer sa solidarité à l’égard de la population congolaise et affectera, pour cette raison, les moyens libérés au profit de l’aide humanitaire et d’autres initiatives répondant aux besoins les plus pressants de la population”, </span></i><span style="font-weight: 400;">avaient déclaré les responsables belges.</span><i><span style="font-weight: 400;">
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