RDC : António Guterres demande des enquêtes “crédibles” sur la répression meurtrière du 21 janvier

<span style="font-weight: 400;">António Guterres,  Secrétaire général  de l’ONU, a appelé les autorités congolaises à mener des enquêtes crédibles sur les violences du 21 janvier et à traduire les responsables en justice.</span>

<i><span style="font-weight: 400;"> « Le Secrétaire général appelle une nouvelle fois les acteurs politiques congolais à œuvrer pour la mise en œuvre complète de l'accord politique du 31 décembre, qui reste la seule voie viable vers la tenue des élections, le transfert pacifique du pouvoir et la consolidation de la stabilité en République démocratique du Congo” </span></i><span style="font-weight: 400;">a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général.</span>

<span style="font-weight: 400;">António Guterres a demandé aux autorités congolaises de faire respecter les droits du peuple à la liberté d'expression et de réunion pacifique. Il a également  appelé </span><i><span style="font-weight: 400;">« au plein respect des lieux de culte ». </span></i>

<span style="font-weight: 400;">Dimanche, des catholiques ont marché dans plusieurs villes  pour notamment exiger du président un engagement solennel à ne pas briguer un troisième mandat. </span>

<span style="font-weight: 400;">Selon l’ONU, certains de ses observateurs déployés sur terrain à Kinshasa pour répertorier les violations des droits de l'homme, ont été “molestés et menacés” par les forces de sécurité congolaises. </span>

<span style="font-weight: 400;">Au moins six personnes ont été tuées lors de manifestations appelant en outre, à la mise en œuvre “complète” de l'accord politique conclu  le 31 décembre 2016 entre pouvoir et opposition sous la médiation des évêques.</span>

<span style="font-weight: 400;">Dans son rapport présenté le 9 janvier 2018 au Conseil de sécurité de l’ONU, António Guterres, avait considéré qu’aucun progrès « véritable » n’a été accompli dans la mise en œuvre de la décrispation du climat politique conformément à l’Accord du 31 décembre.</span>

<i><span style="font-weight: 400;">«Je l’invite (le gouvernement, Ndlr) une nouvelle fois à prendre l’initiative en ce qui concerne l’application des mesures de confiance prévues par l’accord du 31 décembre 2016. Je m’inquiète du fait qu’aucun progrès véritable n’ait été accompli dans ce domaine, 107 prisonniers politiques étant toujours en détention et les acteurs politiques et les personnalités de la société civile continuant d’être harcelés », </span></i><span style="font-weight: 400;">avait-il dit dans son rapport annuel présenté au Conseil de sécurité de l’ONU à New York.</span>