La Société nationale d’électricité (SNEL) a fait le bilan de ses activités pendant l’année 2017. A l’occasion d’un message de vœux de fin d’année à ses abonnés ce jeudi 28 décembre 2017, la SNEL s’est félicitée d’avoir surmonté des difficultés qu’elle a connues durant l’année qui s’achève.
«<i>L’année 2017 n’a pas été facile pour la Société nationale d’électricité car elle a vécu plusieurs difficultés et catastrophes naturelles, sans oublier les actes de vandalisme. Mais grâce à l’expertise de son personnel, nous avons pu maîtriser la situation </i>», a déclaré Jean Bosco Kayombo, directeur général de la SNEL.
L’inondation de la centrale de Tshopo, début novembre dernier, a été l’un des accidents qui ont pénalisé la Société dans son travail de distribution de l’énergie.
«<i>Cette inondation avait causé l’interruption de la fourniture de l’énergie électrique dans la ville de Kisangani. La remise en service des groupes 2 et 3 de la centrale est intervenue respectivement le 20 et le 23 novembre 2017, ce qui a permis de fournir l’énergie électrique à hauteur de 10 MW</i>. <i>Le 7 décembre 2017, le poste de haute tension a connu un incendie dans la salle de commande et les services auxiliaires, ce qui a occasionné un grand délestage dans la partie Est de la ville de Kinshasa. La reprise totale du poste a eu lieu le 25 décembre 2017 et cela a permis d’alimenter la population. La construction et mise en service depuis le 6 décembre d’un nouveau poste haute tension de Makala a permis d’injecter 30 MW et de réduire sensiblement le délestage des commune de Mont-Ngafula, de Limete et de Ngaba », </i>a expliqué le DG de la SNEL.
La remise en service du groupe 2 de la centrale de Mobayi (Nord-Ubangi), à l’arrêt depuis le 30 novembre dernier, mais aussi la mise en service de la nouvelle centrale hydroélectrique de Zongo II, font partie des défis à relever pour la SNEL. D’après le DG de la Société, les travaux sont en cours pour que cela intervienne au plus tard en janvier 2018.