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Quelques coups de feu ont été entendus tôt ce matin du mercredi 15 novembre 2017 à Ndosho, quartier situé à l’ouest de la ville de Goma, dans le Nord-Kivu. Ici, la police a interpellé quelques jeunes qui s’amassaient le long de la route principale, selon les témoins.
La situation est, par ailleurs, calme jusqu’alors, malgré l’appel à la grève lancé par l’opposition. La circulation est timide dans plusieurs endroits. La plupart des élèves et étudiants sont restés à la maison.
Les policiers et les militaires sont déployés dans plusieurs coins le long des artères principales de la ville (Entrée président, Carrefours Office des routes, TMK, Instigo, Signers ainsi qu’au commissariat de la police). Les activités commerciales restent fermées.
Dans la partie nord de Goma, l’une des zones les plus chaudes, jusqu'à 9h locales, la situation est restée normale en dépit de la présence remarquée de la police et de l’armée notamment au rond-point Mutinga.
Les rondes policières ainsi que celles de l’armée sont visibles dans les rues. La veille, le commissaire provincial de la police nationale congolaise (PNC), le général Placide Nyembo, avait mis en garde contre toute manifestation dans la ville de Goma.
Le Collectif des actions de la société civile (CASC) a dû annuler son sit-in, prévu ce matin devant le gouvernorat de province pour dénoncer le calendrier électoral publié par la Ceni.
<i>« Le sit-in est annulé suite au climat qui règne dans la ville. Nous avons préféré nous focaliser sur une seule action (ville morte) et nous appelons la population à manifester dans les quartiers »</i>, a dit à ACTUALITE.CD, Espoir Ngalukiye, membre de la Lucha.
<b>Patrick Maki</b>