<span style="line-height: inherit;">Des tirs à l’arme lourde et légère se poursuivent au quartier Muhumba, dans la commune d'Ibanda, à Bukavu (Sud-Kivu), où l’armée congolaise (FARDC) tente de désarmer Abbas Kayonga, ancien coordonnateur de la Commission de lutte contre la fraude minière, et ses hommes armés.</span>
Selon Chrisostome Kijana, coordonnateur de la dynamique de la société civile au Sud-Kivu, les habitants restent terrés dans leurs maisons et aucune activité ne tourne actuellement dans la zone où ont lieu les affrontements.
“<em>Je suis à côté de là où les affrontements se poursuivent. Abbas oppose une résistance, il ne veut pas se rendre malgré les différents appels, il est déterminé. Ça continue à crépiter jusqu'à maintenant. L'armée vient de renforcer son effectif à Muhumba et dans une partie de Nguba. Tout le monde reste terré à la maison, le quartier est bouclé par le service de sécurité</em>”, a dit à ACTUALITE.CD, Chrisostome Kijana, coordonnateur de la dynamique de la société civile au Sud-Kivu.
Dans une vidéo relayant l'opération de la Monusco en appui aux FARDC, un chef de brigade de la mission des Nations-Unies en RDC appelle l’ancien coordonnateur provincial de la Commission de lutte contre la fraude minière, Abbas Kayonga, à cesser le feu. Ce dernier, ignorant l'appel de la Monusco, répond avec des tirs de mortiers.
<strong>Patrick Maki</strong>