Après la résurgence des combats entre l’armée congolaise (FARDC) et les présumés rebelles de l’ADF dans le territoire de Beni, le gouvernement affirme que les dispositions sont prises pour “sécuriser les populations”.
<i>"Nous constatons la résurgence de l'insécurité et du phénomène ADF à Beni où les miliciens s'attaquent aux civils mais aussi aux casques bleus de la Monusco. On a pris toutes les dispositions, et nous demandons à la population de faire confiance aux militaires et d'éviter de pactiser avec l'ennemi pour l'une ou l’autre raison, quelle que soit la communauté ou des problèmes socio-communautaires. Il faut éviter de faire équipe avec l'ennemi, les troupes sont déployées dans la région pour sécuriser la population"</i>, a dit Lambert Mende ce mardi 10 octobre 2017 dans une interview à ACTUALITE.CD.
Après quatre jours d’intenses combats entre les (FARDC) et les présumés rebelles ougandais de Forces alliées démocratiques (ADF) dans le « triangle de la mort » (Eringeti, Mbau et Kamango) dans le territoire de Beni (Nord-Kivu), l’armée congolaise affirme ne pas avoir toujours le contrôle de certains bastions repris par les assaillants sur l’axe routier Mbau-Kamango. L’armée ne pas encore le bilan de combats.
Entre-temps, un afflux des populations de Mamundioma s’observe à Mbau et Oicha, des zones “sécurisées”, indique l’administrateur du territoire de Beni, Amisi Kalonda.
<b>Stanys Bujakera Tshiamala
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