(<em>Image d'archive: un camp de réfugiés pris en charge par le HCR</em>)
Le Conseil National des ONG de développement (CNONGD) et la Ligue des Femmes pour le Développement et l'Éducation à la Démocratie (LIFDED) alertent sur la situation humanitaire de déplacés internes à Kikwit (Kwilu) où ces organisations ont dénombré 19.212 personnes ayant fui les violences dans les Kasaï.
<i>«Vu la situation volatile au Kasaï, le nombre de déplacés à Kikwit augmente au jour le jour à cause du flux de personnes qui continuent à arriver (…). Les déplacés ont en général des familles/ménages de 7 à 8 personnes, cela représente au moins 3000 nouveaux ménages qui se sont déversés dans la ville de Kikwit. Ces 3000 nouveaux ménages ont besoin de logement, de nourriture, de soins de santé, de terres, de travail, etc. »,</i> rapportent le CNONGD et la LIFDED dans un rapport qui sanctionne une enquête menée du 25 au 30 septembre.
Les deux organisations demandent au gouvernement d’activer les mécanismes de solidarité nationale afin d’organiser une prise en charge humanitaire adéquate en faveur de ces déplacés du Kasaï. Elles sollicitent du gouvernement également des lotissements sociaux dans la périphérie de Kikwit pour favoriser leur hébergement et éviter ainsi des épidémies dues à la promiscuité qui se remarquent actuellement dans les 9 sites identifiés jusque-là.