<span style="font-weight: 400;">Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) demande au gouvernement congolais d’assurer la protection des réfugiés et des demandeurs d'asile, après les affrontements armés, le vendredi 15 septembre, entre les forces de sécurité congolaises et des “réfugiés burundais” à Kamanyola (Sud-Kivu). Le HCR affirme que des soldats congolais ont tiré sur des manifestants burundais, et avance un bilan varié d’au moins 39 personnes tuées et 94 autres blessées.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">“La manifestation, initialement pacifique, aurait commencé après qu'un petit groupe de Burundais avait été arrêté par les autorités congolaises, faisant craindre qu'ils soient expulsés vers le Burundi. C'est une tragédie dévastatrice, qui n'aurait jamais dû se produire”</span></i><span style="font-weight: 400;">, a déclaré le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, dans un communiqué publié mardi 19 septembre à Genève, en Suisse. </span>
<span style="font-weight: 400;">L’agence de l’ONU fait également allusion à la mort d'un soldat congolais, six autres ayant été blessés lors des affrontements.</span>
<span style="font-weight: 400;">Le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés demande de diligenter une enquête sur cet incident.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">“Nous devons établir les faits, déterminer les responsabilités et nous assurer que ce type d'incident ne se reproduise plus jamais”</span></i><span style="font-weight: 400;">, a ajouté M. Grandi. </span>
<span style="font-weight: 400;">Samedi dernier, la Monusco a transféré 26 blessés de Kamanyola à l'hôpital général de référence de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, à 72 km de là, pour des soins appropriés tandis que le HCR affirme que 37 autres personnes grièvement blessées sont soignées à Kamanyola.</span>
<b>Patrick Maki</b>