<span style="font-weight: 400;">a prise en charge de l’épidémie de choléra s’affermit à Kinshasa. En plus du centre de traitement de Pakajuma, un centre transitoire est installé au Camp Kokolo.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">« Nous travaillons dans toutes les aires de santé pour renforcer ces cas. Kinshasa fait partie des zones affectées. C’est vrai qu’actuellement il y a moins de cas mais nous avons un centre de prise en charge à Pakajuma, un centre transitoire au Camp Kokolo, mais aussi ces zones que je viens de citer font partie des zones qui sont ciblées. Une notification journalière est mise en place pour savoir lorsqu’un cas nouveau apparaît, il s’en suit une investigation de laboratoire et une prise en charge subséquente »,</span></i><span style="font-weight: 400;"> a dit le Chef de l’équipe des urgences en santé de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Dr Ernest Dabiré, au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la MONUSCO mercredi dernier.</span>
<span style="font-weight: 400;">Pour détecter d’éventuels cas suspects, Dr Ernest Dabire préconise la surveillance permanente de l’épidémie.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">« Il faut dire que la surveillance est renforcée à tous les niveaux. Kingabwa a fait l’objet d’une vaccination l’année dernière et elle est parmi les cinq aires de santé les plus à risque sur la base d’une évaluation des risques, elle reste donc une zone à surveiller. Et la suspicion des cas est une démarche de surveillance épidémiologique qui permet devant tout symptôme pouvant évoquer la diarrhée ou le choléra qu’on fasse une investigation. Et c’est d’autant plus intéressant de savoir qu’on arrive à détecter des cas suspects quitte à les confirmer ou à les infirmer »,</span></i><span style="font-weight: 400;"> a-t-il ajouté.</span>
<span style="font-weight: 400;">L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) s’inquiète de la propagation de l’épidémie du choléra en RDC. Au 2 septembre, 24.217 cas suspects ave 528 décès ont été recensés. C’est désormais 20 provinces sur 26 qui sont touchées par la maladie dont certaines zone de santé à Kinshasa. </span>