<span style="font-weight: 400;">Le groupe parlementaire UDPS et alliés a déposé un mémorandum auprès du vice-Premier</span><span style="font-weight: 400;"> ministre et ministre en charge de l’Intérieur et de la Sécurité, Ramazani Shadary, du ministre d'Etat chargé de la Justice et des Droits Humains,Thambwe Mwamba, et du représentant du secrétaire général de l’ONU en RDC, Maman Sidikou, pour les interpeller sur les cas d’arrestation «arbitraire» des membres de leur parti.</span>
<i><span style="font-weight: 400;">«Le groupe parlementaire UDPS et alliés a été saisi de plusieurs cas d’arrestation arbitraire se résolvant en enlèvement, séquestration et disparition forcée… En qualité de députés, nous avons l’honneur d’interpeller chacune des autorités concernées afin de pouvoir faire cesser les cas de séquestration et éclairer celui de disparition forcée »,</span></i><span style="font-weight: 400;"> disent-ils dans leur mémo.</span>
<span style="font-weight: 400;">Ces élus UDPS citent également le cas de David Mukeba, vice-président national de la Ligue des jeunes UDPS, </span><i><span style="font-weight: 400;">«enlevé»,</span></i><span style="font-weight: 400;"> selon eux depuis le 5 mai 2017 et détenu jusqu’à ce jour dans un cachot de l’Agence nationale de renseignement (ANR). Sephora Bidwaya, présidente provinciale de la Ligue des jeunes de l’UDPS/Nord-Kivu, interpellée depuis le 19 septembre 2016 et condamnée à une peine déjà purgée, est toujours en détention, expliquent-ils. Les cas de Samy Twakafika et Paul Lutumba, tous deux membres de l’UDPS, arrêtés depuis le mois de juillet 2017 et seraient détenus dans un cachot de la Demiap, font également l'objet de leur interpellation.</span>
<span style="font-weight: 400;">Le groupe parlementaire UDPS et alliés note que ces arrestations demeurent contraire aux mesures de décrispation attendues dans le cadre de l’Accord du 31 décembre. </span>
<b>Stanys Bujakera</b>