<span style="font-weight: 400;">Le Président Joseph Kabila et sa famille possèderaient plus de 80 entreprises, soit partiellement soit entièrement, dans le pays et à l’étranger,<a href="https://allthewealth.congoresearchgroup.org/dist/assets/all-the-preside…; rapporte</a> le Groupe d'Étude sur le Congo (GEC). </span>
<span style="font-weight: 400;">Le Groupe d’étude sur le Congo est un projet de recherche basé au Centre de coopération internationale de l’Université de New York (USA). </span>
<span style="font-weight: 400;">Selon le GEC, ces entreprises sont dans presque tous les secteurs de l’économie congolaise : l’agriculture, les mines, le secteur banquier, l’immobilier, les télécommunications et les compagnies aériennes. Le groupe d’étude dirigé par Jason Stearns, ancien expert de l’ONU en RDC, évoque également des licences d’exploitation des mines de diamants sur un territoire qui s’étend sur plus de 720 kilomètres le long de la frontière avec l’Angola, des sociétés qui auraient gagné des millions, opérant dans des projets miniers parmi les plus larges au monde, et des entreprises qui auraient reçu des paiements de la Banque Mondiale, du Gouvernement congolais et des Nations unies. </span>
<span style="font-weight: 400;">Le rapport de GEC cite nommément plusieurs membres de la famille du Président de la République.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><i><span style="font-weight: 400;">« Le ministère des Mines congolais a octroyé plus de licences d’exploitation minière à une société contrôlée par Jaynet Kabila, la sœur du Président, que ne l’autorise le Code minier du pays. Des entreprises appartenant à Zoé Kabila ont gagné des millions de dollars grâce à des joint-ventures et à des contrats de sous-traitance, y compris avec Sicomines, partie prenante dans un accord d’exploitation minière de 6,2 milliards de dollars passé avec la Chine, »</span></i><span style="font-weight: 400;"> notent Jasons Stearns et son équipe.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;"> Le GEC affirme que ce rapport est le résultat de 20 mois de travail d’investigation. Jason Stearns a vécu en RDC pendant 15 ans. Il est notamment l'auteur de « Dancing in the Glory of Monsters » sur la guerre de 1998-2003.</span>