Le porte-parole du gouvernement congolais, Lambert Mende, conteste l’usage du terme «<em>gouvernement de transition</em>» employé par certains acteurs de la Communauté internationale pour désigner l'équipe gouvernementale issue de l’accord du 31 décembre 2016.
Pour le ministre de la Communication et des Médias, Mende, le gouvernement actuel puise sa légitimité dans la Constitution. Car l’accord, dit-il, ne peut en aucun cas légitimer un pouvoir même pour une période transitoire.
<i>«Dans l’accord, il est reconnu que c’est la Constitution qui reste la source de légitimité en République démocratique du Congo. L’accord mentionne que les parties prenantes s’engagent à respecter la Constitution du 18 février 2006 (…) Et on ne peut pas imaginer qu’il puisse exister une autre source de légitimité d’une Institution dans un pays que la Constitution du pays. C’est la Constitution qui est la seule et unique source de légitimité des Institutions. Même s’il avait été question de transition, je ne vois pas comment les Institutions d’une transition auraient pu être organisées simplement par la magie d’un accord. C’est toujours organisé dans le cadre d’une constitution qu’on appelle une Constitution de transition. Donc c’est toujours dans une Constitution qu’on puise de la légitimité»</i>, a dit Lambert Mende lors d’un point de presse le jeudi 13 juillet 2017 à Kinshasa.
Le ministre de la Communication et des Médias se base sur l’article 70 de la loi fondamentale afin de justifier la légitimité du gouvernement actuel. Pour lui, une mauvaise interprétation des faits <b> </b>vise à discréditer le gouvernement congolais.
<b>Will Cleas Nlemvo</b>