L'UDPS se dit victime "d'une chasse à la sorcière" de la part du pouvoir

L'UDPS accuse le pouvoir de procéder de manière systématique à l'arrestation des cadres et combattants et menace de saisir les instances internationales.

C'est ce qui ressort du communiqué publié ce jeudi soir par le Secrétaire Général du parti, Jean Marc Kabund qui dénonce une répression "aveugle et barbare" des membres du parti cher à feu Étienne Tshisekedi et un plan pour lui faire endosser la responsabilité des faits criminels

"Ces harcèlements perpétrés quotidiennement, contre les membres du parti, répond en réalité, à un plan macabre qui consiste à créer une situation de terreur et d'insécurité généralisée tant à Kinshasa qu'à l'intérieur du pays est à usiner, de toutes pièces, un ensemble de faits criminels que le pouvoir en place se prépare à imputer à l'UDPS et à ses cadres aux fins de les museler", peut-on lire dans le communiqué.

Prenant l'opinion nationale et internationale à témoin, l'UDPS exige la libération de ses cadres et militants ainsi que retrait des éléments de la police qui occupent actuellement son siège à Goma, dans le Nord-Kivu.

"Sous peine de traduire les auteurs de ces exactions en justice devant les instances compétentes, voire internationales, l'UDPS exige sans condition, la libération de tous ses cadres et combattants sauvagement enlevés et les gardés au secret par les services du pouvoir en place, ainsi que le retrait, sans délai, les éléments de la police qui occupent illégalement son siège à Goma", dit le communiqué

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