Le ministre de la Communication et des Médias, Lambert Mende, a réagi, ce lundi 5 juin 2017, à propos des déclarations du président Kabila qui a déclaré, dans un entretien accordé à un hebdomadaire allemand, le samedi 3 juin, qu’il n’avait rien promis quant à la tenue des élections en décembre 2017.
Le porte-parole du gouvernement a renchéri que le chef de l’Etat n’a jamais été partie prenante dans les négociations au Centre interdiocésain pour promettre la tenue des élections en 2017, selon l’accord de la Saint-Sylvestre.
<i>«Le président n’était pas partie prenante dans les discussions. Les discussions concernaient les parties politiques prenantes. Il y avait la Majorité présidentielle, la société civile et l’opposition. Le président est celui qui a demandé aux évêques de rapprocher des points de vue. On lui a fait un rapport sur les dispositions qui ont été prises. Mais personne n’a dit que les 32 personnes qui étaient au Centre interdiocésain étions substitués aux institutions de la République notamment le Président»,</i> a indiqué Lambert Mende.
D’après le porte-parole du gouvernement, la question des élections en 2017 revient à la CENI.
<i>«D’ailleurs, il (le Président Kabila) a pris la précaution de dire qu’à propos des élections, ce n’est même pas lui qui pouvait prendre un tel engagement. C’est plutôt la CENI qui doit être interrogée sur le fait de savoir si oui ou non il y aura des élections à telle date. Il ne faut pas attribuer au Président un rôle que la Constitution ne lui reconnaît pas»,</i> a-t-il martelé.
<strong>Stanys Bujakira</strong>
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