Clément Kanku s’estime en insécurité depuis la publication de l’article du The New Yok Times l’accusant d’être parmi les commanditaires des violences dans les KasaÏ.
<em>« Sur cette question, je veux déjà comprendre le mobile réel de la rédaction du NYT qui n’a pas hésité à exploiter de fausses informations dans le but manifeste de me nuire, voire d’influencer la conduite et les conclusions de l’enquête. J’ai donné instruction à mes avocats d’intenter des poursuites contre ce quotidien américain. Cet article a jeté le discrédit sur moi, la honte sur ma famille et nous sommes tous en insécurité. Pour revenir à votre question, j’en ai moi aussi le sentiment », </em>a dit le député dans une interview à nos confrères de la Libre Belgique.
Il a ajouté qu’il conteste l’intégrité et l’authenticité de la pièce audio brandie par The New York Times. Il reconnaît cependant avoir été confronté à l’existence d’un élément sonore brandit par Evariste Boshab, alors ministre de l’Intérieur, en présence d’une vingtaine de personnes lors du Conseil National de Sécurité, réuni à Kananga au mois d’août 2016, quelques jours avant l’assassinat du chef Kamuina Nsapu.
<em>« Cet élément sonore n’a jamais été authentifié. Toutes les autorités disposaient de cet enregistrement. Rien n’est donc nouveau. Il s’ensuivra, après échange et vérification par les services spécialisés que cet enregistrement ne présentait aucun intérêt et ne me mettait nullement en cause. Par conséquent, l’affaire avait été classée sans suite car il était clairement apparu que cet élément sonore était sans pertinence. Je déplore le fait que NYT ait utilisé des éléments manipulés dont l’authenticité n’a pas été établie et dont la retranscription a été falsifiée, travestie à des fins inavouées, »</em> a-t-il dit.
Clément Nkanku exige à son tour une enquête indépendante.
<em> « </em><em>Je suis triplement victime dans ce dossier. Ma circonscription électorale a été terriblement touchée par ces violences, mon chef coutumier a été assassiné et je suis pointé du doigt comme le responsable de tout. Ma famille en souffre. Le nom de ma famille a été souillé dans cette macabre affaire. Il y a une volonté de me faire endosser une responsabilité qui n’est pas la mienne. Je ne l’accepterai jamais. C’est pour cette raison aussi que j’appelle les experts des Nations Unies à jouer un rôle primordial dans cette enquête. Toute la lumière doit être faite. Les coupables doivent être confondus. »</em>
Lire l’intégralité de l’interview <a href="https://afrique.lalibre.be/4303/clement-kanku-parle-enfin/">ici.</a>