Jean-Claude Katende, président de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (ASADHO), condamne la présence des policiers au siège de l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) qu’il considère comme une violation et une atteinte aux droits de l’homme.
<em>“Quel que soit ce qu’on peut reprocher à l’UDPS, il est inadmissible d’assiéger un parti politique en lieu et place de laisser à la justice de faire son travail</em>”, a-t-il tonné.
Le président de l’Asadho demande aux autorités de faire libérer le siège de ce parti qu’elles ont fait fermer sans s’enquérir des besoins primaires des personnes encore à l’intérieur et de laisser la justice faire son travail en cas des faits infractionnels dont l’UDPS serait coupable.
<i>“Nous demandons aux autorités qui ont décidé de faire assiéger le siège de l’UDPS par les policiers, de faire libérer les lieux parce que on ne peut pas séquestrer les gens sans s’assurer qu’ils ont droit à la nourriture, à l’eau et aux conditions des vies acceptables. Donc ce qu’il faut, c’est de rétablir l’UDPS dans ses droits et faire dégager la police afin de laisser à la justice agir s’il y a des faits qui sont infractionnels”,</i> a déclaré Jean-Claude Katende.
Il est à signaler que le siège l’UDPS est toujours cadenassé par la police nationale. Une dizaine de policiers se tiennent devant la porte d’entrée empêchant entrée et sortie.
<b>Roberto Tshahe (stagiaire IFASIC)</b>