Mende : « Nous sommes allés en négociation pour le peuple et non pour une fraction du Rassemblement »

 

<em>« Nous sommes là pour le peuple et non pour une fraction du Rassemblement »,</em> a déclaré Lambert Mende qui affirme qu’il n y a aucun souci à se faire sur le refus de Félix Tshisekedi et le Rassemblement derrière lui à rencontrer le président de la République, Joseph Kabila.

<em>« Le Rassemblement a été consulté à travers certaines de ses fractions parce qu’ils sont divisés. Je sais qu’il y a au moins deux fractions qui ont été consultées. Je sais qu’il y a une seule fraction qui refuse. On ne va pas consulter des gens de force. Le Président a repris le dossier en main. Ceux qui souhaitent qu’il y ait une solution vont se faire consulter. Ceux qui veulent aller vers des élections vont se faire consulter et nous attendrons les propositions du président de la République demain, le président rendra compte à la nation. Vous croyez que nous sommes partis là-bas pour le Rassemblement ou pour une fraction du Rassemblement. Détrompez-vous ! Nous sommes là-bas pour le peuple congolais »,</em> a dit à ACTUALITE.CD ce mardi 4 avril dans la soirée le porte-parole du gouvernement et membre du bureau politique de la MP, Lambert Mende.

Pour Lambert Mende, les négociations de la CENCO n'avaient pas pour objectif de régler les problèmes du Rassemblement. Si ce dernier refuse de participer à la recherche des solutions à la crise engendrée par le problème de la non-organisation des élections, il reste libre de s'abstenir, a-t-il ajouté.

<em>« Ce n’est pas le problème de ce regroupement politique que nous sommes allés régler. Nous sommes allés régler le problème du retard des élections. L’essentiel pour nous, c’est que nous réglions le problème du retard d’organiser les élections dans le délai prescrit par la constitution. S’ils estiment qu’ils n’ont pas à prendre part à la recherche de ces solutions-là, libre à eux. Nous, nous allons trouver ces solutions-là auprès de celui que la constitution a chargé d’arbitrer de tel dysfonctionnement, c’est-à-dire le président et qui n’ayant pas trouvé une solution à 100% avec les évêques essaie de trouver des solutions à la partie des problèmes qui n’a pas été solutionnée par les évêques, ce n’est pas un problème du Rassemblement ou d’une de ses factions »,</em> a soutenu Lambert Mende
Le président de la République s’adresse ce mercredi 5 avril à la nation devant le congrès après des consultations boudées par le Rassemblement

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Stanys Bujakera